CONSOLATIO AD AMICAM XXI





Écrits à une époque au-dehors des temps, ces vers étaient suivis par l'exclamation :
" Qu'Apollon me pardonne et que Vénus puisse me venir en aide ! ".
Mais ils étaient destinés à une optimam amicam dans une situation particulièrement délicate.
Pour te faire encore rire,
et pour te consoler
(j'ai peur de te le dire,
il faut me pardonner),

je rêve chaque jour
de faire virtuellement
un bref geste d'amour
qui me plairait vraiment :

malgré tous mes soucis
de grande délicatesse,
comme j'ai fait à Paris
réprimant ma tendresse,

me voilà encore plus
doucement déposer
sur ton mont de Vénus
un énorme baiser.




Malgré les apparences, en effet, il ne s'agit que d'une sorte de très tendre bisou "thérapeutique", comme ceux que l'on peut donner à un enfant quand on joue le rôle de guérisseur de ses petits bobos.

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