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Toi qui crois à la vie éternelle Oublies-tu que le long de tes jours Tu as trainé ton angoisse mortelle Maudissant ceux qui prêchent l'Amour? Rappelle toi ton enfance si brève: Les rares fois que les dieux t'on sourit, Tu as songé les plus beaux de tes rêves Frissonnant dans le noir de la nuit. E bientôt tu as connu ta disgrâce, Entouré de suffrances et d'ennui, Condamné aux supplices de ta race. Il ne reste désormais qu'une seule chance: S’en remettre au secours de l’oubli Dans une Mort sans aucune espérance. |
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TESTI
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